Etude SNROC - Décryptage de Fabrice Descombes, président de Pierre de Bourgogne
Le SNROC - Syndicat National des Industries de Roches Ornementales et de Construction a livré le 6 mars 2024 les résultats d'une approche comparative de l’étude économique sur la pierre naturelle française versus la pierre importée. Sur deux projets d'aménagement étudiés, l'un en granit et l'autre en calcaire, le résultat révèle que la pierre française est moins chère que les pierres importées et présente des avantages en termes d'emploi local, de bénéfices pour l’État et les collectivités et d'impact environnemental.
“L'étude démontre que choisir un calcaire ou un granit français, fera gagner de l'argent à une collectivité territoriale ou à l'état, non pas au moment de l'appel d'offre, mais à court terme avec l'ensemble des retombées économiques générées par le choix d'un transformateur français : paiement des taxes, TVA, charges sociales, sous-traitants, etc, toutes ces sommes masquées par l'appel d'offre reviendront inévitablement dans les caisses de ces collectivités !
Choisir un produit fabriqué intégralement en France à partir d'une matière première française, c'est bon pour la planète, mais surtout pour le porte-monnaie des maîtres d'ouvrage.”
L’étude SNROC : objectif et résultats
L’étude économique commandée par le SNROC et réalisée par la Cellule économique de Bretagne VEÏA en partenariat avec l’Association IG Granit de Bretagne, le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction et l’Association Pierre de Bourgogne a pour objectif d’examiner le coût réel des importations de roches ornementales sur le territoire français, et d’évaluer les retombées économiques, sociales, sociétales, et environnementales de la filière Roches ornementales et de construction en France face aux produits importés. En incluant dans la méthodologie le prix d’achat, les coûts et manques à gagner pour l’Etat et les collectivités, le coût du transport et le bilan carbone, alors, comparativement à la pierre française : la pierre d’Espagne est 27% à 49% plus chère, la pierre du Portugal est 28% plus chère et la pierre de Chine ou de Turquie est 35% plus chère.
L’étude est disponible en téléchargement sur le site du SNROC : https://www.snroc.fr/fr/actualites/la-pierre-francaise-moins-chere-que-les-pierres-importees_79_A93.html
A propos de Pierre de Bourgogne
Créée en 1996, l’Association Pierre de Bourgogne a pour objectifs de promouvoir, communiquer et conseiller sur la Pierre de Bourgogne, ses métiers et son utilisation. Elle regroupe à ce jour une trentaine d’entreprises représentant tous les métiers de la filière pierre : carriers, façonniers, tailleurs de pierre, sculpteurs et laviers. L’association Pierre de Bourgogne est à l’initiative de la création de l’Indication Géographique - IG “Pierre de Bourgogne”, qui permet à la filière de se protéger, de pérenniser les savoir-faire et le tissu industriel local et de garantir l’origine des pierres de Bourgogne.
On la retrouve sur les façades d’immeubles New-Yorkais, au Moyen-Orient, en Asie, et plus près de nous dans d’innombrables bâtiments et monuments historiques, dont Le Louvre et le Musée d’Orsay pour ne citer qu’eux. https://www.ig-pierredebourgogne.fr
Contact presse : Caroline Chanlon - caroline@osanah-communication.fr - 06 81 38 25 16